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Portrait d'aïkidoka : Romain

par Élise publié le 13.12.18

Romain pratique l'aïkido au sein du Shoshin Dojo depuis 2 ans ; il suit très régulièrement 1 à 2 cours par semaine. Dans le cadre de nos "interviews”, il a accepté de répondre à quelques questions afin de nous expliquer ses motivations de jeune aïkidoka !

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Bonjour Romain. Peux-tu me raconter tes débuts sur les tatamis ?

Mes débuts sont récents puisqu’ils datent de l’année dernière. Je suis arrivé sur Besançon à la fin de l’année 2016. En début d’année scolaire je me suis lancé sur les tatamis avec le Shoshin Dojo. Je n’avais jamais fait d’aïkido avant. J’ai été très bien accueilli par des aïkidokas sympathiques, débutants et confirmés. Les enseignements sont tout à fait adaptés aux débutants.

Comment as-tu connu l'aïkido ? Et notre Dojo ?

Je recherchais une activité physique proche de chez moi. L’aïkido m’intéressait depuis quelques temps. Je ne connaissais pas très bien mais j’avais entendu parler d’un art martial permettant d’apprendre à contrôler son corps et de mettre à terre son adversaire (« uke » en aïkido comme je l’apprendrai plus tard) sans lui faire mal. Je suis venu voir une démonstration du Shoshin Dojo en début d’année scolaire à Bregille : j’ai été conquis par ce que j’ai vu. des aïkidokas se mouvant avec fluidité et réalisant des prises et des chutes très impressionnantes.

« J’avais quelques appréhensions car étant nouveau sur Besançon je ne connaissais pas les autres pratiquants. Mais j’ai vite compris que la bonne humeur et l’accueil faisaient partie du Dojo. »

 

Qu'est-ce qui t'as motivé ? Avais-tu des appréhensions ?

La démonstration et la rencontre avec les enseignants (que j’ai tout de suite trouvé sympathiques) m’ont motivé. J’avais quelques appréhensions car étant nouveau sur Besançon je ne connaissais pas les autres pratiquants. Mais j’ai vite compris que la bonne humeur et l’accueil faisaient partie du Dojo. Je me suite vite senti à l’aise avec tout le monde. Comme probablement tout débutant en art martial, j’avais également un peu peur des chutes. Mais après quelques cours, la confiance s’installe vite et j’ai bien senti qu’on respectait la rythme d’apprentissage de chacun.

Est-il difficile de commencer une discipline à l'âge adulte ? Plus difficile que jeune ?

Ça n’est pas difficile mais cela fait peur. On redevient débutant et il faut réapprendre une technique. Néanmoins, très vite, on prend du plaisir même en étant débutant.

Les raisons pour lesquelles tu as commencé la pratique sont-elles les mêmes que celles qui font que tu continues aujourd'hui ?

Oui mais j’ai trouvé de nouveaux bénéfices à ma pratique de l’aïkido. En plus d’une activité physique, j’ai trouvé une pratique qui à la fois détend, relaxe et permet aussi de se défouler.

« Ça n’est pas difficile mais cela fait peur. On redevient débutant et il faut réapprendre une technique. Néanmoins, très vite, on prend du plaisir même en étant débutant. »

 

Tu es médecin, cette activité est-elle conciliable avec un planning professionnel chargé ?

Oui, on a la chance d’avoir des cours en soirée (deux fois par semaine) et un le samedi matin ce qui permet un large choix.

Une des particularités de notre Dojo est d'avoir plusieurs enseignants. Quels bénéfices ou désavantages en tires-tu ?

Je ne vois pas de désavantages. Cela permet, comme dans toute discipline, de multiplier les angles d’approche. Un vocabulaire ou une explication un peu différents permettent parfois de se débloquer. Je pense que cela permet de progresser plus vite.

Tu as participé à quelques stages et interclubs. Penses-tu qu'ils soient accessibles aux débutants ?

Oui sans souci. Même si cela nous sort un peu de notre zone de confort, là encore, cela permet de multiplier les points de vue et les angles d’approche dans l’explication des prises et des techniques. De plus, même les plus gradés que l’on ne connaît pas, sont bienveillants et jamais avares de conseils.

interview aikidoka ikkyo ura

Y a-t-il une rencontre « aïki » qui t'ait marqué (intervenant, stage…) ?

Je n’ai fait que quelques interclubs et un seul stage. Évidemment le stage m’a marqué. Il était animé par le DTR, Michel Erb, dont j’entendais beaucoup parler. La qualité de l’intervenant et/ou le fait de réaliser une demi-journée entière m’a permis de progresser. Les interclubs aussi sont très intéressants. Ils sont l’occasion de pratiquer avec de nouvelles personnes et là encore, de bénéficier d’enseignements avec des angles et des points de vue différents.

Que recherches-tu sur les tatamis au quotidien ?

C’est un moment à la fois de détente et de relaxation, mais aussi  une activité physique qui permet de se dépenser. Le tout bien entendu dans la bonne humeur et la convivialité.

Que t'apporte l'aïkido en dehors des tatamis ?

Quand je sors du cours de l’aïkido je me sens plus détendu. Par le travail de techniques, je pense être également plus à l’écoute de mon corps.

Quelles sont tes envies pour la suite ? Vises-tu un grade ?

Je vais essayer d’être le plus assidu possible. C’est, je pense, la condition pour pouvoir progresser. Je ne me mets pas de limite pour le futur, si je progresse suffisamment année après année alors je pourrai peut-être essayer de passer un grade.

 


Le témoignage de Romain montre qu'il n'y a pas d'âge pour débuter la pratique de l'aïkido. Cet art martial est vraiment adapté à tous les publics et, à moins d'un gros souci de santé, chacun peut trouver sa place sur les tatamis.

Si certains sont tentés par la discipline mais hésitent encore (peur de ne pas être à la hauteur, peur de se faire mal, peur d'être ridicule…), nous ne pouvons vous donner qu'un seul conseil : poussez la porte d'un Dojo et vous verrez bien. Que ce soit au Shoshin Dojo ou au sein d'autres cercles, les enseignants accueillent les élèves tout au long de l'année. Pas d'excuse alors !

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